Des plantes au parfum, des voyages, des inspirations culinaires ou botaniques
22 Avril 2011
J'ai donc fait des essais avec l'huile de macération du wusulan/thiouraye maison. Je livre ici le premier exercice, le plus simple: le baume.
J'ai décidé:
*de ne pas ajouter d'HE pour mieux évaluer la puissance du parfum.
*d'incorporer du cetyl palmitate à hauteur de 2% (j'en mets 1% en général) car je ne sais pas s'il reste encore de l'alcool dans la macération. Le cetyl palmitate (qui est un cetyl ester) facilite l'absorption d'une mini-phase aqueuse dans un baume car c'est aussi un émulsifiant.
*d'utiliser le chocolat blanc comme beurre car il donne une très jolie texture et son parfum, quoique très discret, "arrondit" bien
*d'incorporer un macérat huileux au parfum très doux et dont la note est déjà présente dans la macération: j'ai choisi un macérat maison de roses de Provins dans de l'huile de jojoba, très fine. L'huile du macérat s'avère en effet épaisse.
*de n'intégrer que 5% de wusulan pour tester sa facilité d'incorporation et me faire une idée de la puissance olfactive de la macération diluée. Par ailleurs, comme elle renferme pas mal de résines, j'ai joué la prudence pour ne pas risquer des réactions cutanées. Devant le résultat fini, je pense qu'on devrait pouvoir monter à 8%.
Baume parfumé au wusulan/thiouraye maison (sur 100g ou en %)
2 g cetyl palmitate
7g chocolat blanc
5g IPP (isopropyl palmitate)
7g cire d’olive
8g cire d’abeille en feuilles (merci Nilou)
15g macérat maison de rose de Provins dans jojoba
51g huile de noyau d’abricot
5g huile de wusulan/thiouraye
Résultat: un baume un peu ferme et qui pénètre très vite. Le parfum pacifié par rapport à la macération plus pointue est réellement présent et surtout très complexe.
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