J'ai réalisé aujourd'hui que j'avais oublié de parler d'un livre qui me tenait pourtant à cœur… En réparant cet oubli, j'en profite pour évoquer le travail d'une amie photographe qui va afficher une photo par jour pendant un an sur un blog de créateurs. De quoi se laver le regard pour commencer l'année en beauté.
Sur la couverture, la gare pyrénéenne de Canfranc, aujourd'hui désaffectée, mais depuis la photo en travaux pour devenir un hôtel de luxe. (Je n'ai pas réussi à avoir une meilleure définition pour la couverture)
Errance en mots et en images dans l'envers de notre décor.
Il y a bien sûr la poésie des ruines… : gares désaffectées, asiles en déshérence, prisons à l'abandon, châteaux de la Belle au bois très dormant…
mais à mes yeux, c'est aussi une méditation sur l'impermanence de notre univers industriel, fût-il bâti avec orgueil pour braver les siècles à venir.
avec des photos qui trottent dans la tête autant que les textes galopent à travers les mots.
Il suffira de cliquer sur l'onglet jour en haut de cette page
Précision du regard, énergie de la vie, qu'elle soit éclatante ou lasse…
Affiche de l'exposition à Sao Paulo à partir du livre Maravilha qui mettait en images, frigos plus ou moins vides à l'appui, ce que les habitants de la favela Maravilha mangent au jour le jour.
Francesca vit maintenant à Barcelone; ces dernières années elle avait monté un atelier photo destiné aux enfants de la favela Maravilha, à Fortaleza au Brésil.