Des plantes au parfum, des voyages, des inspirations culinaires ou botaniques
29 Août 2019
Roscoff sous un soleil plus que voilé. Les très belles églantines du macérat cueillies dans la vallée de la Vésubie
Ayant pratiqué le plus grand minimalisme depuis des mois (mélange d'huiles pour le visage, démaquillage sans rien avec un gant microfibre qui nettoie très bien mais décape aussi), j'ai fini par peler du nez … sous le soleil breton, faute d'hydratation suffisante de la peau. Avec même apparition d'une petite croûte brune très moche sur l'arête dudit nez.
Je me suis donc résolue à fabriquer un cérat qui a tout restauré à la vitesse de l'éclair. J'ai commencé par l'utiliser quelques jours matin et soir. Puis suis passée à une fois par jour, le matin, parfois sur mon mélange d'huiles passé, lui, sur peau humide.
Voici donc la formule, dont on peut garder la structure.
Cérat réparateur de fin d'été
Phase huileuse
20 huile de jojoba bio
14 huile de dattier du désert
2 macérat consoude-églantine dans huile d'olive bio
9g cire d'abeille en feuilles
1 gelule toco 500 (vitamine E)
Phase aqueuse
7,5 g hydrolat de fleurs de sureau
7,5 eau mont Roucous
2 gtes EPP
4 gtes elixir star of bethleem
Ajouts
2 gouttes HE géranium rosat
2 gtes HE périlla
4 gtes extrait CO2 argousier
Pourquoi ces choix?
Phase huileuse
-une bonne cire d'abeille en feuilles (un cadeau de Gingembre), l'élément indispensable du cérat
-Une huile à tout faire: le jojoba, qui ne s'oxyde pas
-une huile très réparatrice: ici, le dattier du désert qui fait partie de mes huiles préférées (on peut remplacer par de l'argan par exemple)
-un soupçon de macérat cicatrisant: ici consoude-églantine (feuilles de consoude offertes par Catherine, plus des pétales d'églantine légèrement séchés pour le plaisir). On peut remplacer par d'autres macérats réparateurs bien sûr (calendula, camomille matricaire, etc. ). Je mets peu de macérats dans les produit visage pour limiter les risques d'oxydation qui m'encrassent aussitôt la peau.
-de la vitamine E anti oxydante
Phase aqueuse
-de l'hydrolat de fleurs de sureau (un beau cadeau de Gingembre), utile dans les affections cutanées (tout autre hydrolat doux convient)
-de l'eau minérale
-de l'extrait de pépins de pamplemousse comme seul conservateur. (Je conditionne en petits pots)
-de l'elixir floral de star of bethleem, (contre les traumatismes)
Ajouts
-de l'huile essentielle de géranium, bien tolérée sur le visage et cicatrisante
-de l'huile essentielle de périlla (antiradicaux-libres)
-de l'extrait CO2 d'argousier, cicatrisant et colorant un peu le cérat.
On peut aussi varier le choix, j'ai sélectionné ce que j'utilise régulièrement avec profit.
Pour les proportions, je ne change pas une formule qui marche, celle de Michèle (qui élimine le borax de la préparation traditionnelle du cérat de Galien)
Mon premier pot, bien entamé
Préparer séparément dans des récipients stérilisés la phase aqueuse et la phase huileuse. Poser les deux récipients dans un même bain marie. Quand la cire a fondu, sortir les récipients et les poser sur un torchon propre (simplement pour bien les stabiliser!) et attendre un tout petit peu la baisse (légère) de la température.. Verse la phase aqueuse sur la phase huileuse en fouettant au fouet à cappuccino et en raclant régulièrement les bords avec une spatule en silicone souple. Quand le mélange commence - à peine- à prendre, arrêter, verser les ajouts, redonner un coup de fouet -le CO2 d'argousier doit colorer uniformément-, et verser aussitôt dans des petits pots stérilisés.
Laisser refroidir avant de fermer; garder au frais sauf le pot en usage.
C'est ma crème de jour en ce moment.
Voir le profil de venezia sur le portail Overblog