Quelques photos, un texte… à priori, parmi toutes les expositions de la Biennale, celle ci n'était pas la plus spectaculaire. C'est d'abord son titre qui m'a tapé dans l'œil: Iris tingitana, La botanique du pouvoir.
A travers la présentation minimaliste-mais très efficace- d'une artiste franco-marocaine Yto Barrada, j'ai pourtant fait plein de découvertes. J'ai appris: - qu'il existait un iris dit de Tanger, (iris tingitana) qui pousse à la sauvage dans les terrains vagues de la ville. - que cet iris est très menacé par une urbanisation féroce -que la conquète de l'espace urbain par le béton met en danger une zone de biodiversité rare -et qu'il y a donc, comme le dit si justement Yto Barrada une botanique du pouvoir qui tend à uniformiser le paysage par une invasion proprette de géraniums en pots trônant dans les résidences secondaires au détriment de la flore endémique.