Ce qu'on appelle le cimetière du Céramique à Athènes est un lieu de fraîcheur, propice aux rêveries et au spleen métaphysique près des stèles et des bosquets de lauriers rose. Depuis l'époque archaïque et pendant toute l'Antiquité, les plus riches ou les plus renommés y furent enterrés. Maintenant il se visite, tout comme son exquis musée où j'ai fait cette découverte:
Les boites de poudre des Athéniennes. De forme incroyablement moderne, elles sont en argile peinte et renferment soit de la poudre teintée de rouge -version antique du blush- …
… soit, ce qui m'a intriguée, des sortes de disques de poudre blanche, comme des cachets d'aspirine surdimensionnés ou des recharges pour poudrier…
La légende des vitrines (14-15 et 16) ne précise pas hélàs la composition de ces poudres. De la craie? De la céruse? De l'argile blanche? De l'ocre ou du carthame pour donner bonne mine? Elle ne dit pas non plus si c'est le temps ou la main humaine qui a rendu ces poudres compactes…