Des plantes au parfum, des voyages, des inspirations culinaires ou botaniques
29 Juin 2011
Vu d'en haut et de loin, c'est violet pâle…
Champs de lavandin, tôt le matin depuis une montgolfière (on en aperçoit une en contrebas)
Toujours vu depuis une montgolfière, mais plus bas…
Encore plus bas… (près du village d'Ongles)
De plus près les couleurs s'intensifient
Peu de temps avant son complet épanouissement où les fleurs vont tirer vers le gris, le lavandin affiche les teintes les plus intenses. C'est l'une des plantes reines de Haute-Provence, où il est maintenant exploité et distillé de façon industrielle.
Sur le plateau de Valensole, il y a au moins un distillateur,
Richard Gradian, le distillateur à l'ancienne
(et peut être plus d'un, mais je n'ai pas l'information) qui travaille encore à l'ancienne. C'est à dire qu"il laisse sécher les gerbes coupées, sur place entre les rangs, pendant trois ou quatre jours avant de les enfourner dans l''alambic.
La distillation 2011 n'a pas encore commencé. Le distillateur a gardé des gerbes séches de l'an dernier pour alimenter les premiers feux
Après la distillation, les gerbes qui ont donné leurs parfums sont récupérées et serviront de combustible pour la distillation suivante. Chaque distillation dure une heure environ avec 5000l d'eau pour 700 à 800 gerbes de 3kg environ. L'hydrolat n'est pas récupéré. L'HE est mise en bouteille et vendue souvent au fur et à mesure après les distillations. (Je n'ai pas pu hélàs en acheter. La boutique était dans le village même et le temps manquait cruellement…)
Aujourd'hui, en revanche, quand ils sont exploités à grande échelle, les lavandins frais coupés sont livrés en camion, balancés direct dans les alambics. L'He et le parfum obtenus sont bien moins intéressants.
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