Des plantes au parfum, des voyages, des inspirations culinaires ou botaniques
29 Janvier 2012
J'ai voulu tester dans un savon une huile au labdanum récemment préparée.
J'ai adopté la technique du wusulan présentée ici: faire macérer de la résine dans un peu d'alcool, évaporer l'alcool (facile avec les radiateurs allumés en hiver) recouvrir d'huile et laisser macérer au chaud. Le résultat: une huile très parfumée.
J'ai décidé de tester sans ajout d'HE avec juste un peu de poudre de myrrhe censée faciliter la fixation des parfums.
Je poursuis ma nouvelle série coco surgraissé à 20%. J'ai complété le coco avec de l'huile d'arachide raffinée pour obtenir une teinte claire. Ce mélange, l'un de mes préférés, donne une mousse très fine pour un savon très doux.
Savon myrrhe labdanum
240g huile de coco
60g huile d'arachide raffinée
1 cuil à café argile blanche
½ cuil à café poudre de myrrhe
½ cuil à café CO2 romarin (anti oxydant)
2 gelules toco 500 (vitamine E anti oxydante)
110 eau déminéralisée
soude pour un surgraissage à 20
à la trace: 2,5 cuil à café d'huile d’olive au labdanum (pour 300g d'huiles)
Mica nacré
Les minuscules points sombres sont du labdanum
Pour décorer, j'ai placé un petit bouton ancien au milieu de chaque moule marguerite. Je les avais maintenus avec une baguette lors du versage de la pâte à savon, mais certains ont bougé.
Verdict odorant: parfum très doux, mais vraiment très discret… Peut être faudrait-il augmenter la dose d'huile parfumée, qui l'était vraiment pourtant.
A défaut d'embaumer, j'espère que ces savons auront des vertus réparatrices en raison de la présence du labdanum et de la myrrhe, cicatrisants.
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